D’après le cabinet d’étude IDC, les entreprises européennes devraient investir environ 227 milliards de dollars dans l’acquisition de technologies de l’Internet des objets (IoT). Soit une progression de 11% en moyenne par an d’ici à 2027 . Ce qui représente un chiffre d’affaires de l’ordre de 345 milliards de dollars . Les entreprises d’Europe centrale et orientale connaitront une croissance plus lente à un chiffre. Selon IDC, le développement de l’IoT en Europe reflète l’évolution des objectifs de transformation numérique des entreprises, liés à la réduction des coûts, à la rationalisation des processus, à l’automatisation et à l’amélioration de l’expérience client.
On recense 500 millions d’objets connectés de communication longue portée et basse consommation.
Selon le Mobility Report publié en ce mois de juin 2023 par l’équipementier Ericsson, à fin mars, 125 fournisseurs de services avaient déployé ou lancé commercialement des réseaux NB-IoT. 56 fournisseurs avaient lancé des réseaux LTE-M et 40 avaient déployé les deux technologies. Fin 2022, près de 500 millions d’objets étaient connectés par l’une ou l’autre des deux procédés de communication longue portée et basse consommation. Une solution adaptée aux déploiements IoT massifs. Adaptée aussi aux cas d’usage impliquant un grand nombre d’objets connectés peu complexes, peu coûteux et dotés d’une autonomie prolongée sur batterie. Les technologies NB-IoT et Cat-M ont toujours le vent en poupe.
Un site expérimental en Normandie étudie la vie à l’horizon 2040
Comment vivra-t-on demain ? on y réfléchis depuis de nombreuses décennies . Des dizaines d’ouvrages et de scénarios ont été rédigé….mais concrètement comment pourrait se passer une journée de 24 heures dans un habitat numerique connectée. Quels seraient les services ? Quelles aides pour les personnes fragiles ? Quels dispositifs de confort ? de sécurité ? de santé et de qualité de vie ? C’est pour essayer d’évaluer ce futur cadre de vie ( à l’horizon 2040) qu’a été mis en place la maison numérique connectée en Normandie à partir de 2013. Un vieux batiment normand, en partie du 18 eme, qu’il a fallu rénover et remettre en état puis l’équiper. En 2015 à Istanbul lors d’une réunion européenne du groupe ENOLL, notre projet a reçu le label ” European Living Lab“. Ainsi depuis cette date nous pouvons évaluer les dispositifs installés avec des consommateurs . Et nous proposons à nos entreprises adhérentes de tirer profit de ces retours d’expérimentation . En 2023, plus de 230 objets connectés sont en service.
Internet des objets : UnaBiz, détenteur de Sigfox, et ZiFiSense, inventeur du procédé Zeta, s’associent pour “unifier” le marché LPWAN
la société UnaBiz – qui a repris Sigfox en 2022- continue de développer des partenariats sur le le marché des réseaux radio longue portée et basse consommation (LPWAN). Ainsi UnaBiz vient de conclure un protocole d’entente avec l’entreprise chinoise ZiFiSense, à l’origine du procédé de communication longue portée et basse consommation Zeta.
Le procédé Zeta est promu au niveau international par l’alliance du même nom, forte de membres répartis en Chine, au Japon, en Asie du Sud-Est et en Europe. La technologie Zeta cible des marchés comme le bâtiment intelligent, la logistique connectée, l’agriculture, la pêche et l’Internet des objets industriel. Sur le plan commercial, UnaBiz et ZiFiSense souhaitent créer un réseau LPWAN mondial sans couture. D’un point de vue technique, les deux entreprises travaillent à intégrer la pile logicielle Sigfox sur la puce de deuxième génération de ZiFiSense. Le procédé Zeta est promu au niveau international par l’alliance du même nom, forte de membres répartis en Chine, au Japon, en Asie du Sud-Est et en Europe.
Une récente étude INSEE du 12 Juin indique que lors de l’achat d’un équipement numérique, les considérations écologiques passent loin derrière le prix ou les caractéristiques techniques de l’appareil.
Seuls 20 % des internautes considèrent l’efficacité énergétique de l’appareil et 14 % son éco-conception comme un critère important lors de leur acquisition d’un smartphone ou d’un ordinateur. Ces considérations écologiques sont un peu plus présentes chez les jeunes mais restent minoritaires par rapport au critère du prix.
L’usage des smartphones, tablettes et ordinateurs s’est largement diffusé en France mais celui des objets connectés est beaucoup moins répandu. En 2022, seules trois personnes âgées de 15 ans ou plus sur dix ont déjà utilisé un appareil de domotique, tel qu’un assistant virtuel, un système d’alarme ou un réfrigérateur connecté, et près de quatre sur dix déclarent n’en avoir aucun besoin. Quant aux objets personnels, comme des montres ou bracelets connectés, 20 % seulement des personnes en ont déjà utilisé.
France 2030 : 16 nouveaux programmes d’excellence soutenus pour accélérer la recherche et l’innovation en santé
A l’Institut Curie (Saint-Cloud) le 16 mai, le Président de la République a annoncé de nouveaux investissements majeurs pour renforcer la recherche en santé en France et accélérer le passage de la recherche au soin. Ces investissements visent à attirer et fidéliser des chercheurs de très haut niveau sur le territoire, à mettre à disposition des équipes de recherche les meilleures technologies et méthodologies et d’assurer un continuum de la découverte à l’industrialisation et à l’application au bénéfice du patient.La recherche, qu’elle soit fondamentale, translationnelle ou clinique, est la première étape pour permettre aux innovations en santé d’émerger et de bénéficier aux patients et au système de soins. Aujourd’hui, le Président de la République annonce 4 nouveaux bioclusters, 12 nouveaux instituts hospitalo-universitaires et différentes infrastructures de recherche, qui vont recevoir un soutien financier de la part de l’Etat pour accélérer la recherche et l’innovation en santé. Ils viennent compléter les 7 programmes de recherche, le premier biocluster déjà lancés, et les 7 IHU en exercice. A cette occasion, un nouvel appel à projet pour créer des chaires d’excellence et ainsi attirer et fidéliser en France des chercheurs de très haut niveau est également lancé. le plan Innovation santé 2030, est piloté par l’Agence de l’innovation en santé .
Nous avons interrogé plus de 220 professionnels acteurs du terrain : 60 Installateurs, 36 cadres des constructeurs, 23 distributeurs, 22 BE/Engineerie, 16 sociétés de services et 43 autres intervenants (experts, conseils, journalistes, formateurs… :ainsi que des installateurs électriciens, domoticiens, designers….Que pensent ils des réseaux domestiques et de la nouvelle norme MATTER qui devrait unifier les différents protocoles ? Ils ont répondu a 17 questions .La plupart des questions étaient fermées pour éviter la dispersion des réponses et favoriser ainsi une synthèse statistique.
SOMMAIRE DE L’ENQUÊTE • La croissance du marché et les freins rencontrés • Les types d’offres • L’intercommunication • La mise en œuvre (l’installation, les box, la configuration, l’interface utilisateur) • Les canaux de vente du matériel • Le « low cost » • L’I.A. et les Services • Les GAFA • Les pays moteurs du Smart Home
Nous vous proposons de parcourir cette présentation powerpoint détaillée et nos analyses. Il suffit de nous retourner le bon de commande ci-dessous
Six Français sur 10 envisagent de passer à l’autoconsommation pour réduire leur facture d’énergie, selon une étude de la start-up française Beem Energy, qui commercialise des kits solaires connectés. L’autoconsommation, cette pratique qui consiste à consommer sa propre production d’électricité, est justement ce qui donne tout son sens à l’IoT dans ce domaine. “Nous utilisons de l’IoT pour le photovoltaïque depuis la création de l’entreprise en 2007 avec la création de Rbee Solar, un compteur intelligent pour mesurer et surveiller la production des panneaux solaires. Mais c’est vraiment l’engouement actuel pour l’autoconsommation, en réaction à la crise énergétique, qui fait prendre de
Ce capteur permet de surveiller à distance le niveau d’une cuve d’eau, de fuel, de déchets. Il est doté d’un capteur à ultrasons. Il envoie des impulsions ultrasoniques, mesure le temps de parcours aller-retour et en déduit la distance.
Transmission par LoraWAN. Configuration USB ou Bluetooth
Le #décret#BACS (Building Automation & Control System) révisé a été publié le 7 avril 2023.
L’objectif est d’accélérer le déploiement des systèmes de #pilotage#énergétique et #numérique dans les #bâtiments. A cette occasion, une conférence* a été organisée hier à Paris La Défense, ou DOMOTIQUE NEWS était présent.
En quoi consiste ce nouveau décret ? Il impose aux bâtiments #tertiaires d’environ 1000 m2 (dotés de systèmes dont la puissance nominale est ≥ 70 kW) de s’équiper de GTB et de contrôle continu et automatisé des équipements de CVC . Les dates d’application sont différentes si le bâtiment est neuf ou existant et si la puissance nominale utile est supérieure à 290kW ou 70kW. Rapellons que seulement 6% du parc tertiaire est équipé !
Le BACS permet de suivre, enregistrer et analyser en continu les #données de production/consommation énergétique ; de situer l’#efficacité énergétique par rapport à des valeurs de référence ; de détecter les pertes d’efficacité énergétique ; d’être interopérable avec les systèmes techniques du bâtiment et de permettre un arrêt manuel. Une inspection est désormais obligatoire tous les deux ou cinq ans. Un guide vient d’être publié pour accompagner la mise en place du BACS. Voici le lien : https://lnkd.in/eZ52k9-e
L’usager, le confort et la sobriété doivent rester au cœur des enjeux, tout comme le traitement et la gestion de la donnée, l’interopérabilité, l’investissement humain… Reste les questions des moyens financiers, de la formation et de la cybersécurité. Six clefs de réussite ont été dévoilées hier : anticiper le projet, planifier la digitalisation, mettre en place un plan de mesurage, piloter l’ensemble des usages, réaliser un audit et prévoir le commissionnement. A suivre… sur Construction21 – France
RAPPEL
20 juillet 2020 : Parution du premier décret BACS. Apparition des BACS dans le corpus règlementaire avec obligation d’installation de GTB et de contrôle continu et automatisé des équipements de CVC dans les bâtiments tertiaires équipés de systèmes dont la puissance nominale est ≥ 290 kW (environ 2 000m2).
Hiver 2022 : L’effort de la mobilisation a permis de réaliser 9 % de réduction de consommation électrique ! Comment augmenter encore ce score et le pérenniser ? L’automatisation des écogestes techniques est un levier pour une efficacité à coup sûr sans même y penser !
2023 : Révision du décret BACS. L’Etat élargit l’adoption des BACS au sein du parc de bâtiments tertiaires, dont seule une petite fraction est aujourd’hui équipée. Tous les bâtiments tertiaires équipés de systèmes dont la puissance nominale est ≥ 70 kW (environ 1 000m2) devront s’équiper de systèmes de pilotage des consommations d’énergie d’ici 2027.
