Du fait de l’augmentation des contrefaçons et des crimes liés à l’Internet au Japon, les entreprises qui développent des technologies permettant d’identifier les individus grâce à leur visage, leur main ou leurs empreintes jouissent à présent d’une forte croissance générale. Selon le Yano Research Institute le marché de la biométrie au Japon était de 8,76 milliards de yen (64,5 millions d’euros) en 2004, soit une croissance de 39% en deux ans et devrait atteindre 27,22 milliards de yen (200 millions d’euros) d’ici 2010 lorsque ces technologies seront adoptées pour les téléphones portables, les assistants personnels et les distributeurs automatiques de billets. La croissance en besoins biométriques, bien que mondiale, s’est particulièrement développée au Japon depuis avril dernier et la mise en application pour toutes les entreprises de la loi sur la protection des informations personnelles qui oblige chaque entreprise à assurer elle même la sécurité des informations qu’elle détient. Mitsubishi Tokyo Financial Group par exemple, la seconde banque au Japon, reçoit quotidiennement 2000 demandes pour sa nouvelle carte de crédit qui identifie les utilisateurs grâces aux veines de la paume de la main. Sur les 3000 distributeurs que possède la banque la moitie sont déjà équipés des technologies de reconnaissance compatibles.