L’enjeu économique et stratégique est clairement perçu par chacun. La recherche française excelle dans le domaine de la microélectronique et contribue au dynamisme de l’ industrie électronique. 800 M€ vont être mobilisés dans ce plan pour la recherche exploratoire. Le plan ” France 2030″, doit favoriser l’innovation de électronique française, et la mise au point des technologies de transitions écologique et numérique. Ainsi que le développement des collaborations entre les fleurons industriels, les laboratoires universitaires et les jeunes pousses entrepreneuriales.

Pour l’heure il s’agit de: renforcer significativement la production de composants indispensable. Sans perdre de vue que l’Europe ne représente plis aujourd’hui que moins de 8% de l’industrie des composants. Les trois quarts des composants semi- conducteurs sont fabriqués à Taïwan, en Corée du Sud au Japon ou en Chine. Et les besoins français et européens en matière de composants devraient globalement doubler d’ici à 2030, Parmi les projets d’importance citons le projet de « mega-fab » porté par les industriels GlobalFoundries et STMicroelectronics à Crolles (Isère), qui créera 1000 emplois directs. L’ensemble des projets participeront à augmenter les capacités de production de composants électroniques de l’ordre de 90 % en France à l’horizon 2026-2027. Ce projet de représentera un investissement productif initial d’ici à 2027 de l’ordre de 5,7 milliards d’euros, qui s’ajoutera aux plus de 10 milliards d’investissements réalisés par ailleurs en France.

France 2030 accompagnera des projets visant à maintenir l’excellence française, notamment autour de Lynred (Veurey-Voroize) dans les technologies infrarouges, Teledyne E2V (Saint-Egrève) dans les technologies de packaging avancées et STMicroelectronics dans le domaine des capteurs et de l’intelligence embarquée, notamment les architectures propres aux besoins de l’intelligence artificielle embarquée.

Dans les prochaines semaines paraitra un appel à projets de soutien à l’innovation pour favoriser le développement de nouveaux marchés et d’acteurs émergents de l’électronique française (start-ups, nouveaux entrants, PME et ETI innovantes et en forte croissance, diversification d’entreprises sur des marchés d’avenir), et pour renforcement la structuration de la filière par la R&D collaborative.

B de L