amais les innovations n’ont pénétré aussi massivement dans les foyers domestiques. Une prolifération qui engendre une complexité. D’où l’importance de « standardiser » l’univers de la Maison Numérique. Un nouveau marché s’ouvre grand aux industriels innovants.
L’arrivée des technologies de communication a fortement complexifié nos modes de vie. Le quadruple play, c’est formidable, mais quand surgit la panne c’est la nuit noire. Plus de téléphone, plus de télévision, plus d’Internet, plus de musique. Quadruple inconvénients. Un système domotique apporte certes le plus grand confort, en particulier par ses scenarii, mais ne supportent pas de graviers dans ses rouages. L’activité numérique est devenue un besoin à part entière pour les membres du foyer. Chacun souhaite, et doit pouvoir, utiliser ses appareils high-tech dans tout le logement sans interruption. Aussi, le logement doit-il s’adapter à ces nouvelles activités et ces nouveaux usages. Il lui faut suivre les évolutions.  D’où l’importance du réseau domestique, des armoires VDI, des terminaux électriques RF et de la passerelle IP résidentielle etc. Expérimenter les “technologies-services” en développer de nouvelles, est une problématique bien comprise par nos voisins allemands qui, grâce à la mobilisation du Fraunhofer Institute et de leur maison prototype InHaus ont pris quelques années d’avance sur leurs voisins.   Dans ce nouvel environnement, l’opérateur de réseaux apparaît comme l’homme-clé, le fournisseur privilégié de contenus numériques, de services. Et la passerelle résidentielle devient le cœur de la vie numérique à la maison. Elle facilite les activités professionnelles et encadre les loisirs de chaque membre de la famille. C’est par elle que pourrait passer les fonctions domotique de surveillance et de pilotage à distance des éclairages, des volets et autres automatismes, de la sécurité, mais aussi la surveillance des consommations d’énergie.
L’adaptation du logement aux technologies de communication passe même par un nouveau mobilier d’intérieur, avec des solutions modulables, capables d’accueillir une connectique adaptée aux usages numériques. A cet égard, les travaux de la spin off du CNRS, Sensitive Object vont permettre de déboucher sur de nouvelles interfaces de contrôle puisque les télécommandes sont centralisés sur une table basse (notre photo) , une armoire, ou n’importe quelle surface rigide.
De tous les côtés , chacun s’accorde à penser que l’ Habitat communicant est sur le point de devenir un théâtre d’innovations dont la seule obligation est de nous simplifier la vie, en y apportant plus de confort et de services.
Bruno de Latour
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