Si l’Europe remplaçait les installations actuelles peu performantes en termes d’efficacité énergétique, au profit des nouvelles technologies, elle pourrait économiser 4,3 milliards d’euros et 28 millions de tonnes de CO2 par an (marché intérieur, public et privé confondus). Cela correspond à l’utilisation de plus de 50 millions de barils de pétrole ou encore à la consommation en CO2 d’un milliard d’arbres. Pour Berno Ram, Green Marketing Manager chez Philips, il est clair que : « Les nouvelles technologies d’éclairage représentent une opportunité unique à tous les niveaux : l’environnement grâce à la diminution des émissions de CO2,, au niveau des contribuables et des utilisateurs grâce à la diminution des coûts de l’énergie et enfin pour la compétitivité européenne grâce aux conséquences positives sur l’emploi, l’investissement et les exportations ».

L’Europe pourrait économiser 3,5 millions de tonnes de CO2 par an si elle décidait de remplacer le parc de lampes à vapeur de mercure par de nouvelles solutions d’éclairage. Soit l’équivalent de la consommation de CO2 de 175 millions d’arbres, ou de la consommation de 12 à 14 millions de barils de pétrole, ou du rejet annuel de deux centrales électriques (1000 MWE). La miniaturisation des dernières technologies d’éclairage (65% plus petites que leurs prédécesseurs) permet un meilleur contrôle du faisceau lumineux et une réduction de la pollution lumineuse. Cela se traduit également par une réduction des matières utilisées dans la production de nouvelles lampes et de luminaires d’environ 50% et une diminution des émissions de CO2 lors du transport. Les dernières innovations technologiques en éclairage extérieur permettent de continuer à réduire les quantités de substances dangereuses et notamment la quantité de mercure.